International Guy #6 Montréal – Audrey Carlan

Résumé :

L'équipe est appelée à infiltrer une entreprise de cybertechnologie. La P.D.G., Alexis Stanton, est fatiguée de voir les idées top-secret de son entreprise finir entre les mains de son concurrent. Elle sait qu'il y a une taupe chez elle, mais jusqu'à présent, elle n'a pas été en mesure de l'identifier.

Parker, après avoir découvert que l'amour de sa vie était infidèle, cherche à noyer son chagrin et, en même temps, il a besoin de toute l'équipe d'International Guy pour l'aider à trouver le coupable des fuites.

Et s'il a une aventure avec la belle patronne sexy, peut-être se remettra-t-il plus vite de sa blessure. Du moins, c'est ce qu'il pense...

Ce que j’en ai pensé :

On va tout de suite mettre les choses au point : Parker est un con fini !

Je m’étais faite à l’idée que son caractère était ce qui me dérangeait chez lui, et j’ai essayé d’en faire abstraction, mais là, il atteint des sommets ! Et surtout, c’est un faux-cul de première !

Son attitude vis-à-vis de Skyler est vraiment dégoûtante (oui, je ne mâche pas mes mots avec lui). J’ai eu envie de le frapper à plusieurs reprises ! Il ose croire les dires d’un homme peu scrupuleux, qui a fait du chantage, plutôt que celle de la femme qu’il aime… Je ne sais pas mais il réfléchit des fois ? Et l’excuse de son ex ne passe plus. C’est bon, il faut passer à autre chose à un moment ! Quand lui s’est fait photographiée avec une mannequin en petite tenue, qui l’embrassait à pleine bouche, Skyler devait lui faire confiance, le croire sur parole (alors qu’il y avait une photo dans tous les magazines. Et lui, sur de simples paroles, il se met à dire des trucs horribles sur Skyler… Non ! Quand tu aimes quelqu’un, tu lui laisses une chance de s’expliquer ! Mais bon, il faut se rendre à l’évidence, Parker est un macho, peu importe ce qu’il dit, et il va avoir du mal à changer… (et à se faire aimer de moi !)

La plume d’Audrey Carlan est toujours aussi agréable, l’histoire se lit vite, sans difficulté. Mais ça laisse un petit goût d’inachevé… les tomes sont courts, et finalement, je comprends de moins en moins ce besoin d’aller de ville en ville, car finalement les intrigues sur place sont peu développées. Pour une fois, Wendy est un peu plus mise en avant (Yes !!), mais ça reste de manière survolée… Tout comme l’intrigue se déroulant à Montréal… on a plus l’impression qu’elle sert de fond, de décor aux déboires sentimentaux de Monsieur Ellis. Audrey Carlan pourrait nous offrir des livres plus riches et étoffés, l’histoire n’en serait que meilleure ! Si elle doublait le contenu, non seulement l’intrigue de la ville serait enrichie, mais on pourrait en apprendre plus sur les personnages, au lieu de se retrouver avec la moitié du casting en mode fantôme sans saveur.

Je sais, comme Calendar Girl, c’est plus à voir comme une « série » que comme un « film » et qu’il faut aller à l’essentiel, mais il y a tellement de potentiel inexploité, que je suis un peu frustrée ! Et bien sûr, on n’en sait toujours pas plus sur Bo et Royce… C’est ma plus grande déception pour le coup !