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Sous ma plume
31 juillet 2018

La Proie de la Magie (La Trilogie du Dernier Héraut Mage) – Mercedes Lackey

Aujourd’hui, j’ai envie de revenir sur un livre, ou plutôt une trilogie, que j’ai relu début d’année, dans un genre que j’apprécie énormément : l’Heroic Fantasy.

Il s’agit de la Trilogie du Dernier Héraut-Mage de Mercedes Lackey.

ML1 ML2 ML3

Résumé :

Le jeune Vanyel est l’Héritier du Domaine de son père. À ce titre, on attend de lui qu’il se comporte comme les guerriers de sa famille. Mais le jeune homme, beau et fragile, n’aspire qu’à la musique dans laquelle il se réfugie. Méprisé par son père et ses frères, il est envoyé auprès de sa tante Savil, Héraut-Mage chargée de reprendre en main son éducation.

Mais ce sont des leçons bien différentes qu’il y recevra : là-bas, Vanyel va plonger dans les intrigues de cour, et rencontrer l’amour. Un amour profond et absolu, qui lui fera découvrir ses propres Dons magiques… impossibles à contrôler, même par Savil. Or, tant que Vanyel n’aura pas appris à les maîtriser, ils menaceront non seulement sa vie, mais aussi tout Valdemar.

 

Ce que j’en ai pensé :

Ici, je vais principalement parler du premier tome, qui est celui qui m’a le plus marquée, même si les deux autres seront un tout petit peu évoqués.

Cette trilogie fait partie de tout un cycle qui compte plus d’une trentaine de volumes, réparties en plusieurs petites séries (et tous n’ont pas été traduits en français). Et le tout s’étale sur plusieurs décennies, même plusieurs siècles.

J’ai lu dans une description de l’auteur qu’elle avait tendance à faire des « méchants » trop basiques. Pour avoir lu presque tous les livres traduits du Cycle de Valdemar, je peux dire que c’est le cas dans bon nombre de ses histoires, mais pas toutes. Et justement, dans ce premier volume, ce n’est pas le cas. C’est plus un livre sur l’acceptation de soi, de ce qu’on est, de nos capacités et des responsabilités qui en découlent. Par la suite, oui, il y aura des vilains pas beaux et très méchants (bouh !), mais ce volume-là se concentre vraiment sur l’évolution de Vanyel.

Vanyel est vraiment l’un de mes personnages d’Heroic Fantasy préféré, si ce n’est mon préféré.

Je suis persuadée que beaucoup le trouveront agaçant, chiant, tête à claque… Je l’ai pensé un peu pour vite changer d’avis. Pour moi, il apparaît très vite que son attitude n’est qu’une armure pour se protéger des autres et du monde extérieur. A force de souffrir parce qu’on le considère différent, il se drape d’un manteau de snobisme irritant à souhait. Mais ce livre montre aussi qu’il faut savoir dépasser ses aprioris, que derrière une apparence peut se cacher des blessures plus profondes. Et ce ne sont pas toujours les personnes qui vous côtoient depuis toujours qui le voit le mieux ! Il a fallu qu’il rencontre Tylendel pour qu’enfin sa carapace se craquèle.

D’ailleurs, parlons-en de Tylendel… Il passe pour le sauveur de Vanyel… ok, il l’aide… mais moi je l’ai trouvé profondément égoïste, à un point que je me suis demandée s’il était vraiment amoureux ou si ce n’était pas juste un moyen pour lui d’avoir le beau rôle… Car au final, il choisit la solution de facilité sans penser aux conséquences de ses actes… A mes yeux, il ne méritait pas Vanyel… Heureusement que, plus tard, Vanyel fera la rencontre de Stefen...

Heureusement, Vanyel peut compter sur Yfandes, son compagnon (oui, même si c’est une fille, on dit UN compagnon). Les compagnons sont des sortent de chevaux. Ils en juste l’apparence. Ils ont la capacité de communiquer par la pensée avec le Héraut qu’ils choisissent et ils ont un lien vraiment fusionnel… si un Compagnon meure, son Héraut peut sombrer dans la folie, et dans le cas contraire, le Compagnon ne survit pas à son Héraut. Yfandes est une vraie « mère » pour Vanyel, en plus d’être sa meilleure amie. Elle le protège, le soutient, le défend… C’est peut-être l’une des plus belles relations de la trilogie, surtout quand on en connait le dénouement....

Quand j’ai lu ce livre pour la première fois, la deuxième partie de l’histoire m’a littéralement fait pleurer… et cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Il y a une telle douleur chez Vanyel, un tel désespoir, que mon cœur s’est serré pour lui et je n’ai pas réussi à lâcher le livre tant que je n’ai pas su comment il se finissait. J’étais comme collé aux pages et maintenue en haleine.

Je pourrais parler de ce livre pendant des heures, tellement il m’a marquée. Si vous souhaitez faire une première incursion dans le genre, je vous le conseille, je pense que c’est une bonne entrée en matière.

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